Cette semaine sort sur les écrans Insaisissables, de Louis Leterrier, film où une bande de magiciens font un casse de banque en utilisant des tours de magie.
La magie a un rapport très étroit et très lointain avec le cinéma. En effet, le "père" des effets spéciaux n'est autre que Georges Méliès, un artiste de music hall et prestidigitateur. Georges Méliès est le premier à entrevoir les possibilités du cinéma comme moyen de divertissement. Il commence à exécuter des tours de magie devant la caméra, avant d’innover et de créer des trucages par divers méthodes (double exposition, arrête de la caméra, effet de montage...).
Depuis, la magie apparait de temps à autre sur les écrans. En 1997 sortait Un amour de sorcière de René Manzor, avec Vanessa Paradis, Jean Reno et Jeanne Moreau. Pour ce film, afin d'illustrer les pouvors magiques des sorciers, le réalisateur a eu recours à des tours de magie exécutés devant la caméra. Résultat garanti!
En 2006, deux films traitant de la magie sortent : Le prestige de Christopher Nolan et L'illusioniste de Neil Burger. Bien que quelques tours soient exécutés devant la caméra, la magie fait ici parti intégrante du récit et ne constitue pas les effets spéciaux même.
D'une certaine manière, Michel Gondry utilise aussi la magie, même si ça s'apparente plus à du bricolage. Mais quasiment tout est fait en direct, sur le plateau, "à l'ancienne".
Faut avouer que les effets spéciaux faits devant la caméra ont plus de charme et de puissance que les effets spéciaux numérique. Dans le premier cas, on se dit vraiment qu'il y a quelque chose qui s'est passé, sans pouvoir le définir. Dans le deuxième cas, aussi spectaculaire que soient les effets spéciaux, on se dit juste que c'est bien fait ou pas. Et il est bon que certains réalisateurs fassent le choix des trucages à la caméra. Comme quoi, l'artisanat a encore de beaux jours devant lui.
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