2013 en science fiction et fantastique



La fin de 2013 approche, et on peut dire que cette année aura été riche en science fiction. Il y a eu des déceptions, certes, mais globalement, 2013 nous aura aussi apporté des perles, dont on se souviendra longtemps.

Petite review de 2013, façon SF :

Maniac (02 janvier)

En post-production


Bonjour à tous

Certains d'entre vous le savent. J'ai réalisé un court métrage récemment, écrit pas mon ami Cyril Damet, avec Cyril, et Christelle Favereaux. Aurélie Boivin, réalisatrice, est venue nous prêter main fort, le temps d'une scène.

Le film est provisoirement sans titre. Il s'agit d'une petite comédie romantique, sans aucune prétention, juste pour le plaisir. On a eu trois nuits de tournage, une en intérieur et deux en extérieur, dans les rues de Montmartre. Le tout sera accompagné par une musique de jazz.


Nelson Mandela, un destin d'exception sur grand écran



Cette semaine sort sur les écrans Mandela : Un long chemin vers la liberté, film inspiré du roman autobiographique de Nelson Mandela Un long chemin vers la liberté (1994), et qui raconte son enfance, sa jeunesse, son engagement politique et ses années de prison.

Voici ce qu'on pourrait appeler un film de circonstance. Voilà 11 jours que l'ancien président de l'Afrique du Sud et prix Nobel de la paix nous a quitté. Les hommages continuent d’affluer de part le monde. Souhaitons que ce film lui rende hommage, à son combat, à son courage, à son humanité

A l'écran, Nelson Mandela est interprété par le charismatique Idris Elba, star montante, découvert dans la série Sur écoute avant de se faire un nom au cinéma, notamment dans Prometheus, Pacific Rim et la saga Thor.

Des critiques ont été émises dès l'annonce du casting, notamment parce que la production n'a pas engagé d'acteur sud-africain. Le directeur de casting s'en défend en disant que "Le problème principal, c'est la taille. Nelson Mandela est un homme considérablement grand. En moyenne, les acteurs sud-africains ne font pas 1,90 m". En effet, d'autres films ont représenté l'homme politique sud africain, avec à chaque fois des acteurs d'envergure pour l'interpréter, mais jamais de comédien originaire d'Afrique du Sud :


Mandela (1987)
Il s'agit là d'un téléfilm. Danny Glover interprète le rôle-titre. Le téléfilm a été réalisé alors que Mandela était encore en prison.


Les dragons au cinéma

Cette semaine sort sur les écrans Le hobbit 2 : La désolation de Smaug, qui raconte la suite des aventures de Bilbot, de Gandalf et des nains en Terre du Milieu.

Alors qu'il a été à peine entrevu dans le premier opus, le dragon Smaug fait ici sa grande apparition, un peu à la façon de Gollum qui pointait son nez dans La communauté de l'anneau avant de se révéler pleinement dans Les deux tours.

Smaug est un dragon qui parle, qui réfléchit, et qui doit exprimer divers sentiments. Il est interprété par Benedict Cumberbatch, dont la performance est capturée pour ensuite être transposée à un modèle numérique (procédé de la perfomance capture).

La désolation de Smaug - technique de la performance capture


Smaug est loin d'être le premier dragon dans l'histoire du cinéma. D'autres films en ont représenté, parfois d'une façon assez fidèle de l'imagerie populaire, parfois d'une façon plus personnelle. Au cours des décennies, divers techniques d'effets spéciaux ont été utilisées pour faire exister ces créatures, de la petite marionnette animée en stop motion au modèle animatronique à échelle réelle, en passant par le modèle numérique...

Petit retour en arrière sur quelques représentations remarquables :

Les mythes en montage



Une fois n'est pas coutume, je pousse un coup de gueule pour dénoncer des idées reçues sur le métier de monteur. Oui, comme dans toutes les professions, il y a quelques légendes qui circulent à ce sujet, le monteur étant souvent vu comme une sorte de magicien capable de l'impossible, ou comme un être maléfique qui manipule images et propos dans le but de tromper le spectateur. N'importe quel monteur (ayant été) en activité a, un jour ou l'autre, été confronté à ces préjugés.

Voici donc un petit billet pour rétablir quelques vérités et briser le mythe.
  • Le monteur ne fait pas de miracle
    C'est sans doute le fantasme n°1 dans ce métier. On s'image, à tort, qu'un monteur peut prendre n'importe quelles vidéos, les assembler, et en sortir un chef d’œuvre. Nombreux jeunes réalisateurs pensent qu'il suffit de confier des rushes à un monteur pour que je ne sais quelle magie opère. Comment dire... Ici, j'y oppose une vérité toute mathématique : le monteur fait avec ce qu'il a. Ça peut sembler ridicule de le préciser, mais par expérience, j'ai déjà vécu des situations où un "producteur" plein de dédains et de préjugés avait tourné n'importe comment son film et réclamait ensuite des miracles (sic). Disons que si je n'ai que des plans en extérieur sur mon banc de montage, je ne peux pas monter la scène en intérieur. Ce n'est pas une question de mauvaise volonté, c'est juste que c'est impossible. Si un dialogue a été filmé sous un seul axe, je ne peux pas faire un champ/contre champ. Là encore, ce n'est pas que je n'y mets pas du mien, c'est juste que c'est encore impossible. Le montage ne sert pas à faire de la mise en scène, c'est une phase complémentaire de la mise en scène.