Cette semaine sort sur nos écrans Machete Kills, suite du déjanté Machete, lui-même inspiré par la fausse bande annonce grindhouse.
Lors de la promo du premier Machete, Robert Rodriguez expliquait qu'il voulait faire de son ami l'acteur Danny Trejo une star du cinéma d'action mexicain, avec des films qui sortaient chaque année, sur le modèle de Charles Bronson qui tournait un film par an.
On peut noter l'existence d'un tel héros dans la culture populaire mexicaine : El Santo (de son vrai nom Rodolfo Guzmán Huerta) qui fut un catcheur extrêmement populaire, symbole de la justice et du bien, mais surtout le héros d'une série de films et de bandes dessinées à l'effigie de son personnage de lutteur.
Rodolfo Guzmán Huerta est né à Tulancingo le 23 septembre 1917, au sein d'une famille de sept enfants (il fut le cinquième). Naturellement sportif, il pratique le base ball et le football américain, avant de s’intéresser aux sports de combat. Il s'initie au ju-jitsu brésilien et à la lutte gréco-romaine.
Après plusieurs tournois, c'est en 1942 qu'il lutte pour la première fois sous le nom d'El Santo.
C'est dans les années 50 que José Guadalupe Cruz, éditeur, lance la publication d'une bande dessinée d'El Santo, faisant de lui le premier personnage luchador de l'histoire de la BD mexicaine.
Devant le succès de la bande dessinée, Fernando Osés, lutteur et acteur, lui propose de faire ses premiers pas au cinéma. El Santo tourne en 1958 deux films de Joselito Rodríguez : Santo contra el Cerebro del Mal et Santo contra los hombres infernales. Ces deux films touchent un large public et deviennent rapidement des succès commerciaux.
Pendant près de trente ans, El Santo tourne dans pas loin de cinquante films, devenant ainsi un héros populaire auprès des enfants et des adultes. Ces films vont de l’honnête série B au nanar série Z. Son film le plus connu est Santo vs. las Mujeres Vampiro (1962), paru en France sous le titre de Superman contre les femmes vampires. Au cours de ses aventures, El Santo affronte tout un panel d'ennemis, qui vont du bandit aux animaux (chien enragé, gorille) en passant par des androïdes, nazis, lépreux, mafieux, savant fou sans oublier les zombis, momies, loups-garou, statues de cire, cyclopes et autres extra-terrestres.
Devant le succès de la bande dessinée, Fernando Osés, lutteur et acteur, lui propose de faire ses premiers pas au cinéma. El Santo tourne en 1958 deux films de Joselito Rodríguez : Santo contra el Cerebro del Mal et Santo contra los hombres infernales. Ces deux films touchent un large public et deviennent rapidement des succès commerciaux.
Santo vs las mujeres vampiro, traduit en France par Superman contre les femmes vampires |
Pendant près de trente ans, El Santo tourne dans pas loin de cinquante films, devenant ainsi un héros populaire auprès des enfants et des adultes. Ces films vont de l’honnête série B au nanar série Z. Son film le plus connu est Santo vs. las Mujeres Vampiro (1962), paru en France sous le titre de Superman contre les femmes vampires. Au cours de ses aventures, El Santo affronte tout un panel d'ennemis, qui vont du bandit aux animaux (chien enragé, gorille) en passant par des androïdes, nazis, lépreux, mafieux, savant fou sans oublier les zombis, momies, loups-garou, statues de cire, cyclopes et autres extra-terrestres.
Quelques affiches des aventures improbables d'El Santo au cinéma |
Sur le ring, El Santo n'a jamais perdu son masque, et pendant de longues années, peu de personnes connaissaient son vrai visage. Il se retire officiellement le 26 juillet 1982. Il décède deux ans plus tard d'un infarctus du myocarde, passant du statut d'icone à celui de légende.
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