6 ans - This is the end...



Six ans que ce blog existe.

Joyeux anniversaire donc.

Et pourtant...

Vous avez sans doute remarqué que les publications ont d'abord ralenti, avant de s'arrêter en mai?

Cela ne peut vouloir dire qu'une chose... Malheureusement...

Mon blog s'arrête.

J'ai pris cette décision très difficilement, mais ça devenait vraiment dur de tenir le rythme. Professionnellement, j'ai de plus en plus de travail. Je ne m'en plains pas, mais trouver le temps d'écrire un article, de l'illustrer, d'en faire la promo... ça devenait intenable.

J'ai toujours mon court métrage qui est en fin de post-production. Quentin Degris (actuellement designeur sonore sur le spectacle Solaris au théâtre de Belleville) a pris en charge le mixage, on est donc dans la dernière ligne droite. Je commence bientôt l'écriture du prochain, un gros projet assez ambitieux, aussi bien sur le plan narratif que visuel (je n'en dis pas plus, vous verrez en temps voulu). Là, je vais avoir besoin d'une production pour m'épauler.

Deadpool presets



A l'occasion de la sortie de Deadpool 2 au cinéma, j'aimerais revenir sur un effet très souvent utilisé en post-production : le camera shake.

Le camera shake consiste à filmer un plan stable (plan fixe ou avec mouvement en utilisant un travelling ou une dolly). Ensuite, on rajoute en post-production un mouvement de caméra pour simuler une prise de vue caméra à l'épaule.

Pourquoi une telle gesticulation? En général, c'est pour ajouter des sfx. Il est plus facile de rajouter des effets sur un plan stable que tremblant (le traking est plus facile, pas ou peu de flou de mouvement à gérer).

Et Adobe a décidé de relayer le travail effectué par Vashi Nedomansky sur Deapool 1, à savoir des presets Premiere et After Effects pour appliquer un effet de caméra à l'épaule réaliste à vos plans. Et c'est gratuit : Blog d'Adobe

Festival de Cannes Le cinquantenaire de l'annulation



Cette semaine, c'est la 71e édition du Festival de Cannes, un des festivals de cinéma le plus médiatisé, le plus people, et le plus gros marché de films au monde.

Je ne vais pas faire, comme d'habitude, un article sur la création et le déroulé de cette manifestation. D'autres le feront, et sans doute mieux que moi.

Aujourd'hui, je voudrais revenir à la seule année où le festival n'eut pas lieu, c'est à dire en 1968 (dont cette édition marque le 50e anniversaire).

Cette édition avait débuté le 10 mai 1968, et s'est terminé prématurément le 19, au lieu du 24 mai. Plusieurs causes ont amenées la fermeture anticipée du festival.



La première est l'affaire Langlois, qui s'était terminée un mois plus tôt, mais était encore dans les mémoires (le ministre de la culture de l'époque, André Malraux, démet Langlois de ses fonction de directeur administratif de la Cinémathèque, tout en lui laissant la direction artistique. On reproche à Langlois son peu d'investissement dans l'administration, la gestion de la Cinémathèque, ainsi que son laxisme dans la conservation des films, dont beaucoup sont bloqués dans des endroits inaccessibles aux techniciens et aux chercheurs). Beaucoup de personnalités du cinéma se mobilisent, dont Jean-Luc Godard, François Truffaut, Jean Marais, Alain Resnais, Chalie Chaplin, Stanley Kubrick, Orson Welles...

La reconnaissance faciale



Loin de moi l'idée de propager l'idée que Disney est une firme maléfique. Il est vrai que j'avais déjà écrit sur le fait qu'ils développaient un logiciel qui monte tout seul. Après tout, IBM a fait de même.

Mais aujourd'hui, Disney franchit un autre pas, en proposant un programme capable de lire les expressions faciales.

Appelé FVAEs (Factorised varational autoencoders), ce programme a été testé sur des personnes qui ont pris place dans une salle de cinéma de 400 places équipée de quatre caméras infrarouge. Ces caméras ont filmé le publique durant les projections de 9 films grand public, dont Le Livre de la Jungle, Les Nouveaux héros, Star Wars : Le Réveil de la Force et Zootopia.

Concrètement, le programme est capable de lire un visage et de décrypter les expressions, en comparant avec une base de données de 16 millions d’empreintes. Le programme est ainsi capable d'anticiper les réactions du public, et de s'assurer que vous ayez les réactions prévues, au moment voulu.

d'Avid à AE



Vous savez combien je suis adepte de la suite Adobe.

J'ai découvert récemment le workflow pour aller d'Avid à After Effects.

Je dois dire que de base, je ne suis pas un adepte d'Avid. Je l'ai appris durant mes études. J'ai peu pratiqué dessus. J'ai récemment dû m'y remettre, en allant travailler pour la télé. Ceci m'a forcé à envisager un nouveau workflow incluant Avid.

Par chance, Avid a mis en ligne un post pour les Adobe Users comme moi. L'info n'est pas récente, mais comme je l'ai appris récemment, je partage l'info, comme j'aime si bien le faire.



L'expérience Corona



C'est décidé depuis un moment déjà, je me suis mis à Corona Renderer.

Pour rappel, Corona Renderer est un plugin, moteur de rendu 3D utilisant le lancer de rayons pour faire des rendus photo réalistes.

Jusqu'à présent, je n'utilisais que les moteurs de rendu fournis avec C4D (Standard et Physique). Comme j'avais envie de placer la barre plus haut, je me suis tourné vers les softs externes.

Alors, lequel choisir? Vray me semblait un peu trop lourd. D'après mes échanges sur les groupes Facebook et Discord, c'est devenu une vraie usine à gaz.

Alors, j'ai choisi pour commencer Corona Renderer (j'ai volontairement occulté Octane et Arnold). Tout d'abord, il est gratuit sur Cinema 4D (toujours en bêta). Ça va me permettre de me faire la main avant d'investir. Ensuite, par rapport à mes besoins (pour de l'animation : il faut que ce soit rapide et de qualité), Corona semble remplir le cahier des charges.

Sur le site web, l'équipe présente Corona comme étant "si simple que les graphistes apprennent à s'en servir en une journée".

Le recyclage dans l'art



Au cours d'une carrière, un artiste, qu'il soit monteur, infographiste, réalisateur, musicien ou dramaturge, sera toujours confronté au refus. Pour une raison ou une autre, son travail ne sera pas retenu, et l'artiste devra ravaler sa fierté, se retrousser les manches et se remettre au travail afin de produire quelque chose de neuf.

Aussi, plus les années passent et plus il accumule les projets rejetés.

Amis artistes, n'en soyez pas amers pour autant. Il y a plusieurs choses importantes à apprendre, la principale étant de ne JAMAIS tomber amoureux de son travail.

Par exemple, voici un générique de début (non fini) que j'avais conçu pour la web série Comique Boulevard. Comme vous vous en doutez, ce générique a été rejeté. Il n'est pas mauvais en soi, il n'était simplement pas assez bon pour le réalisateur.


Au lieu de le jeter, j'aurai pu le garder et le transformer pour un prochain projet. Là, j'ai choisi de le partager avec vous. Il peut me servir de demo pour une agence. Il peut servir à exposer une idée lors d'une réunion. Allez savoir.

Au revoir 2017



2017 s'achève, et il est l'heure de faire un bilan de cette année qui m'aura bien surpris, cinématographiquement, et plus généralement artistiquement parlant.

Par où commencer? 2017 fut riche en rencontres, en coups de cœur et en projets.

Tout d'abord, en début d'année il y a eu la websérie Comique Boulevard, initié par Franck Hkey. J'ai travaillé sur quelques épisodes en 2016, pour une sortie début 2017. La websérie a été très bien reçue. Sur Facebook comme sur Youtube, le compteur de vues a explosé. Pour l'instant, la websérie stagne, mais je vous informerai de la suite prochainement.

Toujours sur le web, il y a la websérie Seltsam, pour laquelle ma contribution fut plus modeste, mais j'en suis tout de même fier. Éventuellement pour la troisième saison, je pourrai m'impliquer plus, si mon agenda me le permet. Wait and see...

Passons au théâtre.

On commence par la pièce Requiem, de Michelle Cajolet-Couture, véritable laboratoire de théâtre. Je connaissais déjà la moitié de la distribution avant, pour avoir déjà travaillé avec elle. Là, j'ai rencontré d'autres comédiens, et j'ai vu ceux que je connaissais dans un autre cadre.