
Cette semaine sort sur nos écrans Machete Kills, suite du déjanté Machete, lui-même inspiré par la fausse bande annonce grindhouse.
Lors de la promo du premier Machete, Robert Rodriguez expliquait qu'il voulait faire de son ami l'acteur Danny Trejo une star du cinéma d'action mexicain, avec des films qui sortaient chaque année, sur le modèle de Charles Bronson qui tournait un film par an.
On peut noter l'existence d'un tel héros dans la culture populaire mexicaine : El Santo (de son vrai nom Rodolfo Guzmán Huerta) qui fut un catcheur extrêmement populaire, symbole de la justice et du bien, mais surtout le héros d'une série de films et de bandes dessinées à l'effigie de son personnage de lutteur.
Rodolfo Guzmán Huerta est né à Tulancingo le 23 septembre 1917, au sein d'une famille de sept enfants (il fut le cinquième). Naturellement sportif, il pratique le base ball et le football américain, avant de s’intéresser aux sports de combat. Il s'initie au ju-jitsu brésilien et à la lutte gréco-romaine.
Après plusieurs tournois, c'est en 1942 qu'il lutte pour la première fois sous le nom d'El Santo.