Prêt à tout pour percer



Sur cet épisode, je dois avouer que j'ai fait un blocage. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis resté une journée entière en étant incapable de monter quoi que ce soit. Le lendemain, c'était pareil : j'étais incapable de monter. C'est la première fois qu'une telle situation se produit chez moi. Alors, je me suis dit "il faut sortir quelque chose, n'importe quoi".

La bonne nouvelle, c'est que je peux maintenant vous expliquer comment monter, même si votre cœur n'y est pas, même si vous manquez d'inspiration. Tout ce dont vous avez besoin, c'est de savoir monter.



Je m'en suis sorti en procédant étape par étape.

Tout d'abord, il y a le derushage. Pas besoin d'être particulièrement inspiré, il suffit de regarder les vidéos défiler et de noter ce qu'on trouve intéressant. Ensuite, on construit le film en se basant sur le scénario. Là, il n'est pas question de rythme, d'art, ou de qui que ce soit. Il faut juste que les plans se suivent et que le dialogue soit là.

La phase suivante est celle du choix des plans. Pour chaque plan, je suis retourné voir les rushes pour voir quel plan était le meilleur, que ce soit au niveau du jeu ou de la technique.

C'est là que j'ai retrouvé mon envie de monter. Il faut dire cette partie est peut être la plus stimulante du processus.

Le choix des plans amène le travail sur le rythme. Ce film s'est façonné petit à petit, étape par étape, par petites touches. Mais le plus important, c'est que tous les problèmes, toutes les embuches ne se voient pas dans le résultat final.

Sur cet épisode, c'est le chef opérateur, Arthur Bartoli, qui s'est chargé de l'étalonnage (fait sur Da Vinci Resolve). Pour cela, j'ai exporté un consolidate que je lui ai remis. J'ai récupéré ensuite un export en Quicktime, codec DNX HD.

La post-production a pris beaucoup de temps (dû en partie à la coupure estivale). Au final, c'est le quatrième épisode a avoir été tourné, mais c'est le deuxième a avoir été finalisé.

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