Les heros anonymes



Il existe au cinéma une convention qui dit que pour identifier un personnage, il faut lui donner (entre autres) un nom.

Or, il existe quelques films où le personnage principale est anonyme. Son nom n'est jamais prononcé, ni par lui, ni par une autre personne. Et cet anonymat confère souvent au personnage une force supplémentaire. En effet, en entourant de mystère l'identité d'un personnage, il est assez fréquent que le-dit personnage prenne de l'épaisseur, comme si l'anonymat lui conférait une dimension psychologique en plus.

Ou alors, il s'agit d'identifier un personnage par sa fonction (le policier, le voleur, le prête... ). C'est comme si un nom impliquait des connotations (origine, rang social, époque... ) qui nuisaient au personnage.

Petit tour d'horizon.


Fight club
Edward Norton est tour à tour "l'homme" ou "le narrateur" mais son nom reste inconnu. Dans la voix off, il s'appelle Jack, sans qu'on sache si c'est son prénom ou un nom générique pour un individu. Son alter égo est nommé Tyler Durdun.


Spider-Man vu par James Cameron



La grosse sortie de la semaine, c'est The Amazing Spider-Man 2, suite du reboot des aventures de Peter Parker et de son alter-ego, Spider-Man.

Si c'est toujours Marc Webb qui assure la réalisation, et qu'on sait que Sam Raimi s'était chargé de celle de la trilogie originale, ce qu'on sait moins, c'est qu'il y avait une première version qui était prévue dans les années 90, et que devait réaliser James Cameron.

En effet, longtemps fan du comic, James Cameron voulait adapter les aventures de Spider-Man sur grand écran.

En 1990, juste après avoir réalisé True Lies, James Cameron rédige un scénario. Il prit quelques libertés avec le roman (l'idée des toiles qui naissaient des poignées de Peter Parker et non de lanceurs mécaniques, c'est lui!), mais le script fut tout de même jugé remarquable par beaucoup de monde, y compris Stan Lee (créateur de Spider-Man). Un story board fut même dessiné.

story board et croquis préparatoire

Qu'est ce qu'un étalonnage hollywoodien?


Ceux d'entre vous qui regardent souvent les films hollywoodiens ont sans doute remarqué une tendance qui est devenue incontournable dans les films. Je veux bien sûr parler de l'étalonnage, et notamment de ce qu'on appelle l'étalonnage deux couleurs, présent dans quasiment tous les films hollywoodiens.

Tout d'abord, qu'est ce que l'étalonnage? L'étalonnage est une étape de la post-production. Cette étape consiste à reprendre chaque plan au niveau de la colorimétrie, et d'harmoniser les plans entres eux, aux niveau des couleurs, du contraste... dans le but d'avoir une unité colorimétrique tout au long d'un film.

En quoi consiste un étalonnage deux couleurs? Il s'agit d'utiliser deux teintes globales pour une image, une teinte chaude (généralement du orange) pour le sujet (l'acteur) et une teinte froide (bleu ou vert, dans les teintes grises) pour le fond. L'effet fonctionne, et oblige l'attention du spectateur à se concentrer sur le comédien. En effet, l’œil humain est plus naturellement attiré par les couleurs chaudes. En donnant une teinte chaude à l'acteur, et une teinte froide au décor, on oriente l'attention du spectateur sur l'acteur. Celui-ci gagne en présence à l'image.

Film strip



Parce que la générosité, ça paye...

Parce que j'ai envie d'offrir...

Parce que d'autres avant moi ont offert et que j'en ai profité...

Bref, tant de raisons pour laquelle j'ai décidé aujourd'hui d'ouvrir sur mon site une rubrique téléchargement. Là, je vais mettre à disposition plein de trucs (ne me demandez pas quoi, je ne sais pas encore). La particularité, c'est que ce sera gratuit (oui, oui) et libre de droit (donc, vous pourrez les utiliser sans rien payer, même sur vos projets professionnels). Elle est pas belle, la vie?

Et je commence l'offre avec Film Strip.


Tutoriel Premiere : Flouter un visage



Bonjour à tous.

Aujourd'hui, je vous propose un tutoriel Premiere où vous allez apprendre à flouter un visage. Nous allons voir comment procéder, et ce de trois manières différentes.




Hommage aux films de kung fu fantastiques



Cette semaine sort sur les écrans 47 ronins, film tiré de l'histoire vraie des 47 ronins qui, au 18eme siècle, ont comploté contre un seigneur dans le but de venger leur maitre. Ce faisant, ils connaissaient la sanction encourue (la mort), mais ont quand même mis leur vengeance à exécution, leur code d'honneur (le bushido) les poussant à préférer la mort à la honte.

Au vue de la bande annonce, on voit clairement qu'un accent fantastique et action est mis en avant. Il ne s'agit pourtant pas là d'une trouvaille d'Hollywood. Le croisement entre le fantastique et le Wu Xia Pian (film de sabre chinois) ou le chambara (l'équivalent japonais) existe depuis bien longtemps, depuis l'époque même des contes médiévaux asiatiques.

Au cinéma, le mélange existe depuis probablement le début du cinéma chinois et du Wu Xia Pian. Mais le film de kung fu fantasy qui a marqué le plus les esprits est bien évidement Zu les guerriers de la montagne magique de Tsui Hark. Tsui Hark va être le premier a importer des trucages optiques  tels qu'ils se faisaient à Hollywood pour un résultat plus exigeant. Avec la complicité de son chorégraphe Yuen Woo-Ping, il met en place des scènes de combat en utilisant des câbles, ce qui permet de donner l'impression que les combattants font des bonds prodigieux ou sont en apesanteur.

Les supers-héros sans comics



Cette semaine sort Captaine America 2 : Le soldat de l'hiver, nouveau chapitre de la grande saga Marvel.

Si on a droit à une bataille entre les adaptations des comics Marvel et DC, en comptants les films dont les licences ne sont plus aux studios respectifs (Spider-Man, X-Men...), plus les adaptations de comics sortis sous d'autres maison d'édition (Judge Dredd, Sin City... ), cela fait beaucoup de films adaptés de comics.

Cependant, il ne faudrait pas oublier qu'au cinéma, tous les films de super héros ne viennent pas des comics, et certains sont même inventés spécialement pour le cinéma. Quelques films notables :


Incassable
L'histoire : David Dunn survit miraculeusement à un grave accident de train, sans la moindre blessure ni le moindre traumatisme. Il est alors abordé par un homme, Elijah Price, qui a une théorie sur la raison de sa survie et qui le pousse à repousser les limites de sa résistance.
Pouvoirs : L'homme est "incassable". Il survit à tous les chocs, tous les accidents. Par simple contact, il peut également voir si une personne a commis ou va commettre des actes répréhensibles.
Ennemi : Elijah Price, qui au contraire de David est très fragile, et a les os aussi fragile que du cristal.