Le droit à l'image



Il y a une chose que vous devez savoir quand vous publiez un film ou une photo avec des personnes dedans (comédiens ou modèles dans l'exercice de leur profession ou civils sur les lieux publiques et privés), c'est la question du droit et de la diffusion de l'image.

Dans le milieu professionnel, cet aspect est à la charge de la production, mais si vous faîtes du montage tout seul chez vous, il serait bon que vous soyez au courant de ces droits.

Note : je ne vais traiter de la question des droits qu'uniquement pour la France. Pour toute question sur un pays étranger, se renseigner auprès du pays en question (vous pouvez contacter les ambassades, elles seront à même de vous renseigner).

Le droit à l'image reconnait à toute personne le droit de disposer de son image, et d'en autoriser ou interdire la reproduction et/ou la diffusion, gratuitement ou non. Cependant, il est important de noter que le droit à l'image en tant que tel n'existe pas. Il s'agit surtout de droits s'appuyant sur le respect de la vie privée, la diffusion d'images nuisant à l'intimité ou à l'honneur de la-dite personne.

Ainsi, selon l'article 9 du code civil :
Chacun a droit au respect de sa vie privée. Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l'intimité de la vie privée : ces mesures peuvent, s'il y a urgence, être ordonnées en référé.

La tendance des franchises littéraires



Cette semaine sort sur les écrans La stratégie Ender, qui raconte l'histoire d'Andrew "Ender" Wiggin, jeune adolescent surdoué enrôlé dans une académie militaire futuriste. Après avoir gravit les échelons de la hiérarchie à une vitesse stupéfiante, il participe à une gigantesque simulation spatiale. Ce qu'il ignore, c'est qu'il ne s'agit pas d'une simulation, mais d'une réelle bataille qu'il commande à distance.



Cette histoire est tirée d'une série de romans de Orson Scott Card, et fait partie du Cycle Ender, qui se compose de onze romans et dix nouvelles.


Vous l'aurez compris, Hollywood fonctionne par tendances. Je vous avais déjà parlé de la tendance des titres, et de la tendance des affiches. Voyons aujourd'hui cette tendance des franchises.

Depuis le début des années 2000, Hollywood produit des franchises SF ou fantastique avec des ados comme héros, tirées de romans à succès. Pourquoi? Pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il s'agit de capitaliser sur les lecteurs. En effet, en adaptant un roman à succès, on peut être sûr qu'une partie des lecteurs va se déplacer en salle. De ce fait, Hollywood vise surtout un public âgé de 15/25 ans, celui qui va le plus souvent au cinéma. Et en choisissant le genre SF/fantastique, on assure au publique un spectacle plein d'explosions, de féerie, de robots, de créatures fantastiques et autres trouvailles visuelles. Et pourquoi des franchises, me demanderez-vous? En cas de succès, on peut lancer une suite, sans que cela ne fasse trop "machine à fric", tout en restant dans le domaine des adaptations littéraires. Si une première adaptation est réussie et trouve son public, il y a de fortes chances que les suites marchent également.

Notez que cette logique commerciale n'empêche pas de très bon films de voir le jour.

Petit tour d'horizon des principaux lancements de ces dix dernières années.

Thor et Hulk, une vieille histoire



Thor 2 : The dark word débarque dans les salles ce mercredi. 

Dans sa dernière apparition à l'écran, le dieu nordique avait un combat épique contre Hulk, avant de s'allier avec lui pour dégommer un ver géant alien. Dans les comics, les deux personnages se sont croisés régulièrement, offrant aux lecteurs un affrontement de deux puissants et quasi-invincibles personnages.



A l'écran, ce n'est cependant pas la première confrontation entre le géant vert et le dieu exilé.

Le montage à l'intérieur d'un plan




Bonjour à tous.

Aujourd'hui, je vais vous expliquer le principe du montage au sein d'un plan, ou comment certains réalisateurs ont mêlé montage et mise en scène, pour rythmer une scène et laisser les acteurs jouer sans coupure, sans rien sacrifier à leur mise en scène.

Sur un film, le travail du monteur consiste à assembler les plans, généralement tournés à des échelles différentes, pour rythmer les scènes à travers la succession des coupes. Donc sur le plateau, le réalisateur organise le tournage de manière à capturer sa scène sous différents angles, à différentes valeurs de plan, afin que le monteur ait suffisamment de matière pour travailler, le tout dans le respect du budget, et dans les délais impartis.

Cette méthode a cependant un inconvénient pour les comédiens. En effet, ils doivent composer leurs personnages en fonction, n'ont pas toujours la possibilité de se laisser porter par le jeu, et doivent parfois recommencer une interprétation afin qu'elle soit filmée sous un angle différent.

C'est là où certains réalisateurs font preuve d'intelligence. Ils tournent un plan-séquence en mêlant réalisation et montage, afin d'offrir aux comédiens la possibilité de jouer en continu, tout en faisant le travail du montage à la caméra. L'échelle des plans et la variété des angles se fait donc durant le tournage, au gré des mouvements de la caméra, et du placement des comédiens dans l'espace.

Le festival Chéries-Chéris



Pour cette saison, j'ai décidé de plonger dans les archives des principaux festivals de cinéma. Et dans le contexte français actuel (l'adoption de la loi sur le Mariage Pour Tous et la montée de l'homophobie), il est assez intéressant de commencer l'année 2013/2014 par le festival Chéries-Chéris, le Festival du film gay, lesbien, bi, trans et ++++ de Paris, anciennement le Festival du film gay et lesbien de Paris.

Le festival est créé en 1994 par Philip Brooks, Elisabeth Lebovici et Yann Beauvais. Il se tenait initialement à l'American Center (situé à Bercy). En 1998, la Cinémathèque Française s'y installant, le festival déménage au Forum des Images aux Halles. De 2005 à 2008, en raison des travaux de rénovation des Halles, le festival a lieu au Grand Rex, cinéma mythique de Paris classé Monument Historique. C'est en 2009 que le festival retourne au Forum des Images.

Le but de ce festival est de donner d'avantage de visibilité à des films traitants de sujets liés à l'homosexualité, la transsexualité et la bisexualité, mais aussi aux sujets se rattachant à la sexualité (regard des autres, famille, religion, drogue, prostitution... ). Ce rendez vous permet à ces films de toucher un public plus large, car ils sont cantonnés à un circuit de distribution assez étroit, au cinéma comme à la télévision.

C'est à partir de 2007 qu'un prix est créé. En effet, il n'y avait aucun palmarès décerné avant. En 2007 apparaît donc le Prix Canal + du court métrage du Festival de films gays et lesbiens de Paris. En 2009, ce prix est rebaptisé Prix Chéries/chéris Pink TV, suite au désengagement de Canal +. Aujourd'hui, il existe sept prix qui récompensent les meilleurs films (Grand prix, Prix du jury, Prix d'interprétation, Grand prix Chéries-Chéris du film documentaire, Prix Pink TV du film documentaire, Grand prix Chéries-Chéris du court métrage, Prix Pink TV du court métrage).

Tutoriel After Effects - Animer un reflet avec des expressions



Bonjour à tous.

Aujourd'hui, je vous propose un tutoriel où je vais vous apprendre à animer un reflet en utilisant UNIQUEMENT des expressions. C'est à dire qu'on va apprendre quelques lignes de code qui vont nous permettre de se concentrer uniquement sur le calque qui doit se refléter, AE se chargeant d'animer le reflet pour nous.



El Santo : le héros populaire mexicain


Cette semaine sort sur nos écrans Machete Kills, suite du déjanté Machete, lui-même inspiré par la fausse bande annonce grindhouse.

Lors de la promo du premier Machete, Robert Rodriguez expliquait qu'il voulait faire de son ami l'acteur Danny Trejo une star du cinéma d'action mexicain, avec des films qui sortaient chaque année, sur le modèle de Charles Bronson qui tournait un film par an.

On peut noter l'existence d'un tel héros dans la culture populaire mexicaine : El Santo (de son vrai nom Rodolfo Guzmán Huerta) qui fut un catcheur extrêmement populaire, symbole de la justice et du bien, mais surtout le héros d'une série de films et de bandes dessinées à l'effigie de son personnage de lutteur.

Rodolfo Guzmán Huerta est né à Tulancingo le 23 septembre 1917, au sein d'une famille de sept enfants (il fut le cinquième). Naturellement sportif, il pratique le base ball et le football américain, avant de s’intéresser aux sports de combat. Il s'initie au ju-jitsu brésilien et à la lutte gréco-romaine.

Après plusieurs tournois, c'est en 1942 qu'il lutte pour la première fois sous le nom d'El Santo.

Les couvertures des aventures d'El Santo en bandes dessinées

C'est dans les années 50 que José Guadalupe Cruz, éditeur, lance la publication d'une bande dessinée d'El Santo, faisant de lui le premier personnage luchador de l'histoire de la BD mexicaine.