Les suites édulcorées



Cette semaine, c'est la sortie de Ninja Turtles de Jonathan Liebesman, reboot de la franchise initiée dans les années 90.

Le premier, sorti en 1990 avait bien marché. Une suite était sortie l'année suivante, et fut un flop. Le motif : en voulant toucher un public plus large, les studios ont édulcorés le contenu, rendant la suite bien fade. Il y avait moins de violence, moins de complexité dans le scénario, un langage beaucoup plus soigné. Bref, il était moins adulte. Un troisième volet sorti un an après. Considéré comme le moins bon des trois, il est surtout vu aujourd'hui comme un film pour enfants à part entière.


Bref, les tortues ninja est un exemple de franchise gâchée car édulcorée au fur et à mesure.

Et malheureusement, ce n'est pas un exemple unique. Voici quelques exemples de suites gâchées par frivolité des studios :

Conan le destructeur
Alors que le premier volet a été un succès retentissant, le deuxième eut des résultats nettement moins bon, au point que le troisième volet fut annulé. Toute la violence, la brutalité et l'érotisme qui avaient fait la saveur du premier ont ici disparu. Bref, l'emballage est le même, mais sans le contenu.



Mad Max 3
Le deuxième épisode était allé très loin dans le contenu comme dans la forme, au point d'être aujourd'hui encore copié. Le troisième, là encore, propose le même emballage, mais sans le fond qui avait tant plus.


Il existe cependant des exceptions. La plus célèbre est celle de Terminator. Alors que dans le premier, le terminator tuait jusqu'à plus soif, Arnold Schwarzenegger fit inscrire dans son contrat qu'il ne devait tué personne dans la suite. Et contre tout attente, cette contrainte a été intelligent utilisée dans le script, jusqu'à devenir une blague récurrente entre les personnages.

2 commentaires:

  1. Dans le dernier paragraphe, c'est " *Schwarzenegger* " et "* Cette contrainte a été *intelligemment utilisée *".

    Et dans la lignée des films qui ont eu des suites édulcorées, Je pense que les Batman des années 90 sont un bon exemple.

    Si ceux réalisés par Tim Burton sont vraiment géniaux, ceux dirigés par Joel Schumacher ont été si édulcorés qu'ils ont réussi à faire passer le héros si iconique de DC pour un véritable bouffon, et c'est peu dire...

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  2. Oups... désolé pour les fautes. Corrigées immédiatement.

    Et effectivement, on peut rajouter les batman dans la liste. En voulant taper dans le mainstream, Warner a tout simplement réussi à mettre en stand-by la franchise, et à condamner les éventuelles suites.

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